L'auteur faisait partie du convoi du 24 janvier 1943 pour Auschwitz.
Un ouvrage sur les camps de concentration de Auschwitz et Ravensbrück. L'auteur y parle d'elle-même, de l'amour, du désespoir, de l'amitié, de la mort...
Comment ont fait les rescapés des camps pour se remettre à vivre ? L'auteur essaie de répondre pour elle-même et pour d'autres, hommes et femmes, à qui elle prête sa voix.
Cet article revient sur un matériau de recherche rassemblé et utilisé initialement dans le cadre d'un travail d'histoire orale. A partir d'une perspective de sociologie de la mémoire, il analyse pourquoi et comment les anciens internés des camps annexes de Drancy dans Paris n'ont que rarement fait le récit de leur internement aussi bien au sein de leur famille que publiquement. Dans la suite des travaux de Maurice Halbwachs, il étudie le rôle des liens aux milieux collectifs et l'évolution de ceux-ci à travers des souvenirs par les individus concernés. (Résumé de la revue)
Témoignages collectés dans le monde entier faisant état de la déportation des Noirs dans les camps de concentration et les camps d'extermination de l'Allemagne hitlérienne.
L'auteur démontre, grâce à des archives inédites et de nombreux témoignages que, contrairement à une légende tenace, Drancy ne fut pas qu'un simple camp de transit. La violence et les souffrances physiques infligées aux déportés montrent à quel point Drancy était réellement un camp de concentration.
L'histoire - la discipline historique - ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension.C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la « solution finale de la question juive » avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la « solution finale » - devenue à présent synonyme de meurtre - devait être achevée en une année : pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût. (Présentation de l'éditeur)
Lettres écrites par Léon Blum pendant son étrange déportation à Buchenwald entre avril 1943 et avril 1945. Ces lettres ont été rasssemblées par Ilan Greilsammer, chercheur israëlien et auteur d'une biographie de Léon Blum.
Etude de la question de la Solution finale en Roumanie, pays dans lequel les deux tiers des vistimes ont péri non du fait des Nazis mais sous les coups de l'administration du dictateur Ion Antonescu.
Entre 1942 et 1945, des hommes, des femmes, des enfants comme des vieillards sont traqués à mort dans l'Europe allemande. Qui les accueille, où et selon quelles modalités? Peut-on dresser une typologie du bien comme on disserte sur le mal? Quelle part d'ambiguïté recélaient ces refuges devenus des pièges? A quelles traditions historiques se rattache le sauvetage des persécutés dans certaines régions? Que savait-on de la destination finale des captifs? (4e de couverture)
Le livre retrace la résistance des organisations juives en France occupée (1940-1944)
L'une, Charlotte Delbo, témoigne de la déportation à Auschwitz ; l'autre, Agota Kristof, de l'exil politique. A partir de leurs témoignages, analyse de l'évolution de l'accueil fait à ces récits de l'immédiat après-guerre aux années quatre-vingt-dix.
Le livre retrace à partir d'archives et de témoignages des rescapés, l'histoire d'un convoi composé d'un millier de militants et de sympathisants communistes, d'une cinquantaine de Juifs et d'une vingtaine d'auteurs de délits de droit commun